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Retraite

Agirc-Arrco : le déficit replonge dans le rouge dès 2020

Les partenaires sociaux se sont retrouvés, le 31 janvier, pour tirer le bilan de l’accord Agirc-Arrco de 2015 (PSI nº 997). La prochaine séance plénière de négociation aura lieu début avril.

06/02/2019 Protection Sociale Informations, 07/02/2019 WK RH


Agirc-Arrco : le déficit replonge dans le rouge dès 2020

Hormis la CGT qui réclame « la remise en cause de l’accord de 2015 », les syndicats ont laissé les effets de manche au vestiaire ! « La négociation s’est ouverte dans un esprit très constructif avec des syndicats avant tout soucieux de pérenniser le régime de retraite complémentaire », s’est félicité Claude Tendil, chef de file patronal. « Il n’est pas question de mettre à mal le paritarisme de gestion », a résumé Pascale Coton (CFTC). Et encore moins de « se tromper de négociation », prévient Claude Tendil, en faisant mine d’envoyer un message au haut-commissaire à la réforme des retraites. Sur le fond, le bilan de l’accord de 2015 est paradoxal. D’un côté, il n’a pas eu les gains escomptés avec 3,1 Mds € d’économies dégagées en 2020 sur les 3,5 Mds € prévus en 2015, en raison d’une moindre inflation. D’un autre côté, le redressement des comptes paraît beaucoup plus rapide que prévu, avec un déficit technique ramené de 2,3 Mds € à 200 M € en 2020. Cette embellie est liée à 1,3 Md € d’allocations versées en moins du fait d’une surestimation des flux de départs en retraite comme des niveaux de pension et à 900 M € de ressources supplémentaires découlant des régularisations de cotisations et d’une meilleure conjoncture. Au final, « ces projections pessimistes nous ont conduits à avoir la main lourde sur les efforts », a regretté Serge Lavagna (CFE-CGC). Et « ces efforts n’ont pas étééquitablement partagés », a abondé Philippe Pihet (FO) : retraités et salariés devraient au final en supporter près des trois quarts et les entreprises moins de 25 %.

Si amélioration il y a, elle n’est que « temporaire », a toutefois minimisé Claude Tendil.« Quelles que soient les hypothèses macroéconomiques retenues, les nouvelles projections montrent une dégradation des déficits techniques dès 2020 à raison d’1?Md € à 2Mds € de plus par an », a-t-il poursuivi. Quant à l’objectif d’assurer la pérennité du régime sur un horizon de 15 ans en maintenant l’équivalent d’au moins six mois de prestations en réserve, il ne serait plus atteint dès 2029. Reste désormais aux partenaires sociaux à fixer les paramètres pour redresser le cap, en maintenant une valeur d’achat et de service du point calée sur l’évolution des salaires minorée d’un « coefficient de soutenabilité». Sans oublier de « faire un geste pour les salariés et les retraités », insiste Frédéric Sève (CFDT). Le décor de la négociation est planté.

ET SUR LES COEFFICIENTS ?

Contre l’avis de la CFDT (PSI nº 1152), il n’y a pour le patronat et certains syndicats « aucune ambiguïté» sur le coefficient de solidarité applicable aux allocataires soumis à 6,6 % de CSG. Le taux réduit de 5 % étant réservéà ceux soumis à une CSG de 3,8 %, ceux assujettis à une CSG plus élevée sont éligibles au coefficient de 10 %. La commission paritaire tranchera le 19 février.


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